Art — Œuvres
 

0100101110101101.org (Eva et Franco Mattes) — Vopos, 2002

Projet inscrit dans un contexte de surveillance et de contrôle volontaire. Pendant une année, les deux membres du groupe ont porté sur eux des récepteurs GPS. Leurs déplacements étaient accessibles sur Internet.

0100101110101101.org
Vopos, 2002

Eva Mattes

Blast Theory
Can You See Me Now ?, 2001

Jeu qui produit, grâce au GPS, des rencontres complexes entre espace physique et espace virtuel.
Peux-tu me voir maintenant ?, est au cœur du projet et renvoie à des interrogations essentielles autour des possibilités de l’observation du GPS.



Ju Row Farr (entretien)
Blast Theory

Can You See Me Now ?, 2001

Ju Row Farr

Shu Lea Cheang — Richair2030, 2003-2004

Performance wifi errante, présentée à Zone of Urgency à la Biennale de Venise 2003. Dans cette fiction qui se situe en 2030, les connexions GPS ne fonctionnement plus, la grande promesse de la connexion sans fil qui permet toutes les mobilités a échoué.

Shu Lea Cheang > Take2030
Richair2030, 2003-2004

Shu Lea Cheang

Masaki Fujihata

Impressing Velocity, 1992-94
Fujihata utilise pour la première fois la technologie GPS dans le cadre d’une ascension au mont Fuji en 1992. Dans ce travail, Il propose différents points de vue simultanément, des cartes, des vidéos, des images de synthèse et des tracés produits avec un récepteur GPS qui créent ensemble une figure complexe et différenciée d’un territoire et, en même temps, d’une action.


Fieldwork@Alsace, 2002
Field-Work@Alsace est la projection d’un espace virtuel dans lequel les coordonnées GPS forment des lignes. Des vidéos s’insèrent aux coordonnées exactes de l’endroit où la prise de vues a eu lieu et, en même temps, celles-ci sont orientées comme lors de leur prise de vues. Elles n’apparaissent donc pas de façon frontale, mais souvent latérale.


Landing Home in Geneva, 2005
Cette pièce se base sur les mêmes principes que tous les Field-Works, mais ce travail introduit un format assez inédit de film, le panorama filmé. Sur fond noir, des lignes GPS, fines et blanches se déploient. Sur celles-ci se placent, telles les perles d’un collier, les vidéos panoramiques.
Masaki Fujihata
Impressing Velocity, 1992-94
Fieldworks, 1992-
Fieldwork@Alsace, 2002

Landing Home in Geneva, 2005

Masaki Fujihata

Tom Fürstner et Peter Weibel — Waypointing Weibel’s Vienna, 2002

Un appareil hybride, liant des données GPS à un PDA, fournit des informations sur les activités artistiques de Peter Weibel à Vienne, en fonction de leur lieu. Ainsi, il est possible d’accéder à des données d’une autre couche temporelle, de juxtaposer une perception urbaine actuelle à des activités du passé puis de les transmettre dans un espace d’exposition.
Peter Weibel (entretien)
Waypointing Weibel’s Vienna, 2002

Peter Weibel

Gwen MacGregor — Three months New York - Toronto, 2006

Montrées sous forme de vidéo, les lignes des trajets effectués pendant trois mois à New York et à Toronto par Gwen MacGregor se tracent lors de la consultation de l’œuvre. Elles sont en mouvement et doublent ainsi la mobilité réelle des parcours.
Gwen MacGregor
Three months
New York - Toronto
, 2006
 

Seiko Mikami et Soto Ichikawa — Gravicells, Gravity and Resistance, 2004

C'est une installation qui capte les trajectoires des satellites GPS et les représente par des lignes lumineuses sur le sol de  l’installation. Le GPS devient ainsi l’image d’une technologie spécifique qui participe à la construction et à l’extension du paysage contemporain dont les satellites qui servent aujourd’hui de limites extérieures.
Seiko Mikami et Soto Ichikawa
Gravicells, Gravity and Resistance,
2004

Seiko Mikami

Multiplicity — Solid Sea 03: The Road Map, 2003,

Certains dispositifs abordent les questions de la géolocalisation, sans utiliser le GPS. Le travail Solid Sea, 2003 en est un exemple. Deux membres du collectif Multiplicity effectuent deux parcours similaires le long de la frontière israélo-palestinienne. Le premier est accompagné d’une personne munie d’un passeport palestinien, le second par une personne munie d’un passeport israélien. Aux voyageurs détenteurs du passeport israélien, il faut une heure pour réaliser le trajet. Le voyageur avec un passeport palestinien aura besoin cinq heures pour un trajet pas tout à fait identique, mais dont les distances sont similaires, les points de départ et d’arrivée proches, mais situés dans des territoires accessibles par les Palestiniens.
Multiplicity
Solid Sea 03: The Road Map, 2003

Stephano Boeri

Christian Nold — Biomapping, 2004-

Cette pièce vise à produire des cartes émotionnelles. Un appareil thermique détermine l’humidité et la température de la peau et un récepteur GPS enregistre le parcours. Tout au lonf du parcours, des données GPS et des données « émotives » sont transmises toutes les quatre secondes à un serveur et s’inscrivent en temps réel sur une carte Google Earth.
Christian Nold
Biomapping, 2004-

Christian Nold

Dietmar Offenhuber — Wegzeit – die Geometrie der relativen Distanz, 2000-2002

Artiste et ingénieur/architecte, Dietmar Offenhuber s’intéresse aux environnements virtuels et inclut le GPS dans son travail Wegzeit – die Geometrie der relativen Distanz. Celui-ci a pour objectif de produire des représentations spatiales non à partir des distances, mais à partir des paramètres temporels.



Dietmar Offenhuber

Wegzeit – die Geometrie der relativen Distanz, 2000-2002

Dietmar Offenhuber

Marko Peljhan — Urban Colonisation and Orientation Gear–144, 1996 — Makrolab, 1997-2007

L’artiste slovène Marko Peljhan a développé plusieurs productions artistiques incluant le GPS comme Urban Colonisation and Orientation Gear – 144, 1996 ou Makrolab, 1997-2007.
Se référant explicitement à la psychogéographie de l’Internationale Situationniste et aux nouveaux usages des technologies de communication, l’objectif de Urban Colonisation and Orientation Gear–144 est de créer un collage d’activités à la fois dans les rues et sur les réseaux. Makrolab est destiné à héberger alternativement quatre à six artistes et scientifiques dont l’objectif est de capter le flux technologique de l’environnement, les données qui circulent dans l’espace aérien.



Marko Peljhan
Urban Colonisation and Orientation Gear–144, 1996
Makrolab
, 1997-2007

Brian Holmes: Makrolab

Marko Peljhan


Esther Polak

Amsterdam Real Time, 2002
Projet qui a impliqué environ 60 personnes, lesquelles ont porté pendant 6 ou 7 semaines un récepteur GPS. Elles marchaient dans la ville comme d’habitude. Dans l’espace d’exposition, un grand projecteur a projeté tous ces tracés de parcours en même temps. Une carte d’Amsterdam a ainsi émergé.

Milk Project, 2004
En retraçant par différents moyens, notamment le Global Positioning System, le parcours d’un fromage de Lettonie, le Rigamont, de la production de lait dans les fermes lettonnes à sa consommation à Amsterdam, Milk Project propose des investigations et des représentations territoriales à travers une exploration tout à fait spécifique de l’économie globale. Constitué de représentations à partir de coordonnées GPS, de récits et de photographies, MILKproject forme une figure riche autour d’un événement qui intègre à la fois un espace global et local.

NomadicMilk, 2006-2008
Ce projet, actuellement en préparation et dont la réalisation est prévue pour 2008, a lieu au Nigeria. Conservant l’idée d’exploration spatiale à travers des parcours laitiers, il ne s’agit plus de suivre le lait de sa fabrication à sa consommation, mais plutôt de saisir grâce au GPS, deux différentes formes de distribution et, à travers celles-ci, émerge une partie du paysage contemporain africain.


Esther Polak (entretien)
Amsterdam Real Time, 2002
Milk Project, 2004

NomadicMilk, 2006-2008

Esther Polak

Daniel Belasco Rogers — Mapping Archive, 2004-

Daniel Belasco Rogers produit des tracés en enregistrant ses parcours quotidiens pendant un jour, une semaine, un mois, voire une année. Les contraintes extérieures, matérialisées par les tracés urbains qu’il parcourt, sont liées à un usage ponctuel de la ville.
Daniel Belasco Rogers
Mapping Archive, 2004-

Daniel Belasco Rogers

Teri Rueb

Ses projets enregistrent les parcours quotidiens puis les montre sur un site Internet. Ces traces sont imprimées sur des plaques de verre qui s’empilent dans un espace d’exposition au fur et à mesure que les trajectoires sont exécutées.
Teri Rueb
Projets

Teri Rueb

Daniel Sciboz et Liliane Terrier — GPS Movies 1, 2004 — GPS Movies 2, 2005

GPS Movies
1 met côte à côte, sous forme de diptyque, le même parcours, enregistré d’une part en vidéo et d’autre part représenté en carte 3D produite avec des coordonnées. Dans GPS Movies 2, le GPS déclenche en fonction de sa localisation de façon automatique l’enregistrement d’une caméra vidéo ou l’arrête. Un objet hybride, un mélange entre caméra/GPS, l’interface homme/machine s’élargit. Elle se transforme en une interface plus complexe qui inclut d’emblée le paysage, elle devient une interface homme/machine/paysage.
Daniel Sciboz (entretien)
GPS Movies 1
, 2004
GPS Movies 2, 2005

Daniel Sciboz

Sense of the City,
2006

Pendant une semaine, dix personnes, équipées de téléphones portables et de GPS, marchent dans et autour d’Eindhoven.
Sense of the City, 2006
vip courier met pijnlijke voeten
Senseable City Laboratory — Rome Real Time, 2006

Le projet Rome Real Time, 2006, du laboratoire Senseable City, du MIT, dirigé par l’architecte italien Carlos Ratti, produit une cartographie dynamique et en temps réel à partir de coordonnées captées par différents médias localisés, notamment les localisations de téléphones portables et des bus ou taxis équipés par un récepteur GPS.

Senseable City Laboratory
Rome Real Time, 2006


Carlos Ratti

SpacePlace, Art in the Age of Orbitization, 2006

Une exposition sur les espaces aériens, organisée par le ZKM-Karlsruhe, présentée au ZKMax, Munich, en 2006, montre qu’il est difficile d’évoquer un « satellite art », c’est-à-dire une forme artistique bien définie à partir de cet instrument. Philip Pocock et Peter Weibel en sont les curators.

SpacePlace, Art in the Age of Orbitization, 2006
Philip Pocock

Torolab La región de los pantalones transfronterizos, 2004/2005

Torolab est un collectif d’architectes mexicains. La región de los pantalones transfronterizos, The Region of the Transborder Trousers est une expérimentation GPS sur les passages humains à la frontière entre Tijuana et San Diego. Équipés d’un GPS, quelques membres de Torolab passent pendant cinq jours la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Réalisation: Raul Cardenas Osuna, Ana Martinez Ortega, Bernardo Gutierrez, Juan Carlos Ramos, Shijune Takeda, Cristobal Bernal, Ernesto Azscarate.

Torolab
Projects in
Research and cartography
LRPT (La región de los pantalones transfronterizos
), 2004/2005
LRPT (vidéo)

 

Andrea WollensackMemory Makers, 2004

Andrea Wollensak a réalisé de nombreuses productions GPS comme Memoriam Space, Satellite Site Drawings, 1998, Chihuahuan Desert, Mexico, Public Gestures/Private Paths, 1999, Lorient, France ou Memory Makers, 2004, St-Lô, France. Elle explique que le Global Positioning System lui a permis d’expérimenter un mode de représentation très différent de tous les moyens optiques qui procèdent à des enregistrements de l’espace.

Andrea Wollensack
Memory Makers, 2004

 

Jeremy Wood — Global Positioning System Drawing Project

Jeremy Wood travaille plutôt le changement d’échelle qu’une approche cartographique. Il ne s’agit pas de capter des parcours, mais de « dessiner » des formes par des parcours et de les enregistrer par GPS. Le territoire devient ainsi support pour une activité, le dessin, qui en principe se pratique à une échelle beaucoup plus petite. Aujourd’hui, il étend cette pratique de « déplacement » en captant des mouvements qui produisent des tracés inhabituels, comme les déplacements d’un chien ou d’une tondeuse sur un terrain de football.
Jeremy Wood
Global Positioning System Drawing Project