Jean-Louis Boissier, La relation comme forme. L'interactivité en art, Mamco, Genève, 2004


La relation comme forme. L'interactivité en art | Sommaire détaillé |



Jean-Louis BOISSIER est
professeur en esthétique et arts plastiques à l’Université Paris 8, codirecteur du Ciren.


La relation comme forme. L'interactivité en art est co-édité avec le Centre pour l’image contemporaine, Saint-Gervais, Genève, la Haute école d’arts appliqués, Genève et l’Université Paris 8.


312 pages, 17 x 24 cm, 20 dessins en noir et blanc.
Avec le CD-ROM Essais interactifs
ISNB : 2-940159-31-9
40 CHF / 25 euros

Éditeur : http://www.mamco.ch/editions/histoire/boissier.html

Commandes : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=330

http://www.lespressesdureel.com/index1.htm

 



L’histoire de l’art aime à poser des ruptures comme autant de repères de son évolution. L’apparition du numérique en est une. Prenant à contre-pied cette approche morcelée du champ artistique, Jean-Louis Boissier s’intéresse aux continuités historiques. Comment s’origine le mot relation dans une relation au réel – au travers de la peinture chinoise, de la poétique de la collection dans la relation au monde de Jean-Jacques Rousseau, du dispositif cinématographique – et comment celle-ci est réinvestie, renforcée et « prend forme » à travers les médias numériques.

Refusant la fascination pour les « nouvelles technologies » qui oblitère l’analyse, Jean-Louis Boissier cherche à cerner – pour tenter de nommer – la spécificité de « l’art à l’ordinateur ». Quelle place occupe l’ordinateur dans le processus de création ? L’interactivité appartient-elle intrinsèquement à l’œuvre et possède-t-elle une spécificité esthétique ? En quoi un art de relation se distingue-t-il de la communication ?

Contributions à des catalogues, des revues, des colloques, essais accompagnant des projets artistiques, les dix-sept textes – écrits de 1983 à 2003 – qui constituent cet ouvrage attestent de la volonté de réunir l’approche spéculative et l’analyse des œuvres. Également chercheur, enseignant, commissaire d’expositions et artiste, il élabore, appuie, approfondit et vérifie ses propositions théoriques dans ses projets expérimentaux, installations et expositions. De son premier écrit, contemporain à l’apparition du mot interactivité pour désigner la relation à l’ordinateur, à son texte récent, issu de nombreuses expérimentations sur l’écriture interactive et ses figures, sa pensée travaille la question de l’interactivité selon les déterminations qui la fondent comme art.
(Texte de 4e de couverture)