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Entretien 05 avec Alexandre  Faux départ Q. : Quelles sont les contradictions entre l'art occidental et l'art chinois ? R. : L'art chinois, moi je connais pas, frère! Q. : Présente-toi. Quelles sont tes activités ? R. : Moi, je m'appelle Alexandre. Je fais des projets. [des teeshirts "The Thin Line" très beau qu'il porte pour l'entretien] Q. : Quelles sont les techniques que tu emploies et pour quelles raisons ? R. : Je travaille surtout avec des médiums puissants comme la bombe, tout ce qui est gros. J'aime les Barannes, les marqueurs, les éponges. Mon but, c'est de remplir une grosse surface, en mettant du mouvement dedans. Pour ça, tout peut être bon. Q. : Qu'est-ce qui en découle ? R. : Beaucoup de problèmes avec les keufs. Q. : Le trait comme ligne de conduite, qu'est-ce-que ça t'inspire ? R. : Un trait, ça ne ment pas, c'est un mouvement tel que tu le fais à ce moment-là. Dans la vie, il faut savoir que tout est séparé entre deux choses et qu'on pourrait très bien mettre un trait entre toutes les différentes valeurs ou émotions, donc le tout est de savoir sur quel trait on marche. Q. : Quelle est la différence entre le trait et la ligne ? R. : Dans le trait, il y a un mouvement. Il part d'un endroit, il va à un endroit, alors que la ligne est infinie, elle est partout. Q. : Quelles sont les relations entre le texte et l'image, pour toi ? R. : Je pense que les deux sont totalement liés. Un texte, c'est une image, et une image... je passe cette question.... Q. : Qu'est-ce qui distingue le texte de l'image ? R. : Avec un texte, on a uniquement des concepts qui viennent à l'esprit. Ensuite, dans tous les cas, tout dépend de la personne qui les regarde. Un texte n'a de valeur que si tu connais les codes. Une image n'a de valeur que si tu vois un peu le concept dans lequel c'est. Dans les deux cas, c'est l'observateur qui décide quel sens ça a. Q. : Qu'est-ce qui les lie ? R. : Dans certaines écritures, ce sont les images qui ont été codifiées, pour nous, il y a des gens qui s'amusent à faire ça, à lier des textes avec des images. Q. : Y-a-t'il des différences irréductibles entre texte et image ? R. : Je ne pense pas... Q. : Paul Klee a dit : Kein Tag ohne Linie : pas un jour sans ligne. Qu'en penses-tu ? R. : (doucement) C'est bien, ça devait être un vendeur. Q. : Quelles sont vos références artistiques au sens large ? R. :Tant de la musique que ce qui est calligraphie dans tous les domaines. |